Captation et traitement par photogrammètrie pour un relevé d’un centre d’enfouissement
Date : 2016
Client : SICTOBA
Partenaire : GEOSIAPP
Site : Sud Ardèche
La Photogrammétrie est une technique de levé topographique adapté à des surfaces sans végétation. Grâce à des centaines de photographies aériennes prises de vues aériennes par drone, et un traitement informatique que nous maîtrisons en interne, nous produisons des modèles numériques de terrains, Ce terrain, modélisé en 3d (3d models, en Anglais), est composé d’un nuages de points. Cette technique de levé est particulièrement appréciée des carrières pour les calculs de cubatures et des volumes de stock de granulats, rapidement livrés et en toute sécurité.
La pose de cibles pour les cubatures de stocks est obligatoire. Celles ci seront relevées par un géomètre ou topographe à l’aide d’un GPS centimétrique utilisant le réseau Teria.
Nos machines de calculs puissantes (40 coeurs, 256 Go de RAM, 16Go de cartes graphiques) vont trianguler les données des cibles pour estimer de manière ultra précise les différence de hauteur du terrain, ou zone à lever.
Dans quelles conditions la photogrammétrie aérienne est-elle utile ?
- Absence de végétation dense : La photogrammétrie par drone permet de rendre des plans topographiques de qualité uniquement lorsque la surface à lever est vierge de végétation dense.
- Absence de survols de tiers ou de vol au dessus d’une ville. Il est également impossible de faire des relevés photogrammétriques d’un quartier en agglomération. En effet, la réglementation Française concernant l’évolution d’aéronefs télépilotés, utilisés pour les prises de vues aériennes par drone, interdit de survoler des tiers, ce qui est impossible à garantir sur des surface importantes. Les photos aériennes ne peuvent passer outre la végétation lors de la construction d’une modélisation 3d par drone de terrains.
Nous réalisons par exemple des relevés topographiques de centre d’enfouissement, avec une excellente précision. En effet, nuage de points du modèle 3d permet un nombre de points de calage impressionnant : jusqu’à 1 point tous les 20 centimètres. Cette définition permet une mise à jour très précise du plan d’exploitation, réalisé par le géomètre en DWG.