Peut être que votre agent immobilier à passé toutes les démarches pour être télépilote de drones civils ?
Ce qui est possible. Dans ce cas, il faut lui demander de vous présenter :
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Son attestation de dépôt de MAP.
Le MAP étant le Manuel d’Activité Particulière. C’est l’accusé de reception que la personne, par exemple votre agent immobilier, est bien déclaré à la DGAC.
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Son attestation de conception d’homologation de sa machine.
Attention, pour les drones type Phantom ou Mavic, (vous savez les petits drones de loisir blancs, qui ont été offerts à noël) et tous les drones de moins de 2Kg, les parachutes et les coups circuits ne sont pas obligatoires. Cela veut dire que si le drone devient incontrôlable, le pilote ne pourra pas gérer le crash sur une zone sécurisée : Il tombera quand il n’aura plus de batterie. Comme l’aéronef contient la carte mémoire et les logs de vol, les autorités auront vite fait de remonter jusqu’à votre maison. Si votre opérateur de drone n’est pas déclaré, cela peut vous couter cher. (Jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende).
Notre expérience dans le télépilotage de drones civils nous à poussé à n’utiliser que des drones de plus de 2Kg, qui possèdent un parachute et un coupe circuit, qui coupe l’alimentation du drone à distance. Il tombe donc à proximité de l’opérateur drone sur place.
Normalement, si il est déclaré à la DGAC, c’est qu’il a fourni son brevet théorique ULM, avion, hélicoptère.
En effet, tous les contrats d’assurance de tout particulier contient une exclusion aéronef. Le drone étant considéré comme un aéronef, en cas d’accident, les assurances ne couvrirons pas les dommages. Allez vous embaucher une nounou sans permis de conduire pour emmener vos enfants à l’école ?